En 1914 Ainay-le-Vieil compte environ 510 habitants. C’est un village très vivant de cultivateurs qui travaillent la terre dans des fermes ou des métairies généralement depuis plusieurs générations. Les artisans très nombreux pratiquent des savoir-faire pour la plupart oubliés et une population « flottante » de bateliers et de mariniers travaille avec leur péniche sur le canal de Berry.
Créé avec la collaboration de Madame le Maire Marie Sartin, des habitants du village et des villages voisins ainsi que du Musée Saint-Vic de Saint-Amand-Montrond, notre musée est un hommage rendu à cette France traditionnelle en partie disparue.
Deux charrons : Jean Giraudeau et Antoine Billon
Deux maréchaux-ferrants : Francois Riffault et Camille Boireau
Deux menuisiers : Albert Desalle et Ernest Jaillet
Cinq maçons : Pierre Pupille, Marcelin Sartain, Jean-Marie Fayard, Jean Beaune, Albert Aucouturier
Deux carriers : Desrez, Jean Magnard
Un charpentier : Henri Bonnichon
Trois sabotiers : Ernest Jaillet, Émile Blanchonnet, Arthur Larue
Trois tailleurs d’habits, une casquetière, dix couturières
Deux épiceries où l’on vend de tout, chez « La Rose Amiot » et chez « La Madeleine Pactat »
Une tuilerie-briqueterie dirigée par Émile Tixier
Un meunier : Blaise Delhomme
Trois boulangers : Francois Delhomme, Jean-Louis Aubailly, Ernest Piteau
Deux Aubergistes : Alfred Lampérière et Andre Mazet chez qui « On loge à pied, à cheval et en voiture »
Le vielleux Alfred Lampérière et l’accordéoniste Jean-Baptiste Fourdachon qui à chaque fête font danser tout le village.